Voyager en Algérie, c’est marcher dans le Sahara et ne laisser derrière soi que l’empreinte légère de ses pas.
C’est contempler les dunes, les oasis et les montagnes de l’Atlas comme on contemple un héritage fragile.
C’est croiser un dromadaire au crépuscule, surprendre le regard d’un fennec ou le vol d’un oiseau migrateur, et les admirer dans leur liberté.C’est aussi tendre une gourde d’eau à un chien errant au détour d’une ruelle, parce qu’ici, chaque vie compte.
Voyager responsable, c’est écouter la musique des langues – arabe, tamazight et répondre par un sourire avant de prendre une photo.
C’est s’inviter à une table familiale, partager un couscous ou un thé à la menthe, et comprendre que l’hospitalité algérienne n’est pas un service, mais une transmission.
C’est choisir un tapis tissé en Kabylie, un bijou touareg ou une poterie d’artisan, et savoir que ce choix soutient des mains, des savoir-faire et des générations.
Voyager responsable, c’est économiser l’eau dans le désert où chaque goutte est un miracle,c’est refuser le plastique inutile et voyager léger, avec respect.
C’est entrer dans la Casbah dAlger, à Tipaza ou à Timgad comme dans une bibliothèque vivante,ne rien emporter sinon des récits, et transmettre à son tour la mémoire des pierres.
Voyager en Algérie, c’est enfin préparer son départ comme on prépare une rencontre,
avec curiosité, humilité, et le désir d’apprendre.
